L'eau et la Femme

Parution : Mars 2018

Genre: Erotisme
Peintures : Alex Varenne
Préface : Martine Charrier-Galopin
Format : 23,5 x 31,5 cm
Pages : 96 pages couleurs
Tirage : 900 ex.
ISBN: 978-2-915757-43-9
Prix: 29€

Alex Varenne

"J'ai été conçu par un acte hautement pornographique et je suis né le 29 août 1939 sous le signe de la vierge. Mon lieu de naissance est un petit village de France situé près de Lyon : St Germain au Mt d'Or"

Préface

Que la femme soit ruisselante de désir ou de l’eau de son bain, qu’elle sorte des eaux primordiales comme Vénus où qu’elle devienne fontaine, et ainsi à chaque fois sacrée, Alex Varenne a tout compris et il le montre, dans toute la splendeur de la création de ses dessins et de ses peintures.

Il a compris la femme, la puissance de ses désirs, la puissance de sa communion avec cet élément mystérieux, profond, secret et dévastateur qu’est l’eau. Et il a tout compris au désir de l’homme de se dissoudre dans cette eau, ne faire plus qu’un avec elle, comme dans le Ventre/ Athanor enfin retrouvé de la Mère/Femme mais à un autre niveau, non pas celui de la régression, mais celui de la transcendance : trouver dans ses bras, dans la moiteur et la chaleur de son sexe la re-création, la régénération, et redonner enfin à la femme son rôle de Prostituée Sacrée, celle qui initie et qui permet à chacun de s’élever et d’enfin comprendre l’ultime but de la vie, l’Unité.

Une unité qui ne dure qu’un instant, et qu’il faut retrouver, encore et encore, et toujours avec la joie et la simplicité d’un acte accompli loin des tabous et des jugements de notre société trop policée. Comme l’eau, la femme d’Alex se livre totalement, affirme sa nature, se coule dans toutes les facettes infinies de la relation à l’autre, quel (le)que soit l’autre. Cette quête permanente de sens, de trouver le sens de notre présence, Femme et Homme, de trouver cette unité, enfin, c’est aussi la quête de l’équilibre, de la beauté, de la Vie ! Nous assistons dans les tableaux d’Alex Varenne à La naissance des formes, révélée par l’eau qui ruisselle sur les corps, qui les accueille comme la coupe de la vie, ces corps qui se fondent et ne font qu’un, et dans ces unions, tellement séparées !

Martine Charrier-Galopin


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