Infernal

Parution : Mars 2021

Genre: Erotisme iconoclaste et fantastique, illustrations
Auteurs : Denis Grrr
Préface: Jean Michel Nicollet
Format : 24 cm x 32 cm, quadri-cartonné, vernis sélectif, dos rond
Pages : 184 pages
Tirage : 500 ex
ISBN: 978-2-915757-47 - 7
Prix: 35 €

Edition limitée: Coffret numéroté et signé à 100 ex. (détail voir dossier de presse)
Prix: 120 €

Denis Grrr

Né en 1966 en région parisienne, Denis GRRR, autodidacte, fait ses armes dans le milieu du fanzine (Atomik, Stronx) dès 1984, de l'édition musicale (Masters of Brutality), de la presse underground (Rage), et de l’art alternatif, on le retrouve aussi dans des jeux de rôles comme In Nomine Satanis - Magna Veritas, Vermines, jusqu’à une participation au jeu "Salammbô" début 2000 de Philippe Druillet qui le fera connaitre du grand public.

Au fil des années Denis GRRR développe un subtil mélange entre diverses techniques d'illustration : acrylique, pinceau, bic, mêlant humour noir, érotisme et paganisme. En explorateur viscéral : il dissèque nos fantasmes, cautérise nos peurs et incise nos faux semblants, souriant à la vie en épicurien d’un autre monde Infernal.

Préface

J’ai toujours eu grand plaisir à rencontrer des êtres hors du commun. Il faut bien reconnaître que Denis Grrr… n’est pas un illustrateur ordinaire et son travail n’est pas destiné à un public "Tout âge". En effet, le regard que l’on peut porter de prime abord sur les dessins de ce "Maître du stylo bille" nous percute et nous laisse à penser qu’il est certainement un provocateur sans concessions, un anarchiste graphique qui trace de manière acérée son rejet du monde conventionnel. En nous délivrant des fantasmes de la nature de ceux que l’on enfouit profondément en nous.

Son imaginaire partiellement issu de celui de l’Heroic Fantasy se structure d’une alternance de femmes dominantes devenant soumises aux pires sévices, sans omettre la persistante présence de la mort. Il fait partie de cette génération que d’une certaine manière, la démarche graphique de Philippe Druillet a libérée. Il a consulté et collectionné nombre d’images érotiques fascinantes. Les Sataniques de Félicien Rops, comme la série des gravures perverses de Martin Van Maele intitulées : La Grande Danse Macabre des Vifs, ou encore celles du très esthétique Baron Von Bayros. Toutes ont nourrie pour une part, son individualité, sans oublier d’autre part plus récemment l’infl uence du "Bondage" au travers des dessins de John Willie, Eneg, Stanton parmi bien d’autres. Denis vient de la confrérie des tatoueurs qu’il a aujourd’hui délaissé, artisanat qui lui a permis de tracer de manière indélébile dans la chair les fascinations de ses clients comme les siennes ...

J.M. NICOLLET


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