Le Cyclop

Le CyKlop cherche à s’affranchir des supports conventionnels que sont les murs ou la toile, pour investir les objets. Les potelets anti-stationnement allignés sur les trottoirs sont devenus ses objets fétiches, il les transforme en personnages ludiques et fantastiques, à la fois bizarres et rigolos qui interpellent les passants.

Communiqué de presse

Le CyKlop est l’un des beaux symboles de l’art urbain contemporain, un totem haut comme trois pommes, un contrepied à la démesure ornementale des fresques du street art «officiel».Le CyKlop est l’un des beaux symboles de l’art urbain contemporain, un totem haut comme trois pommes, un contrepied à la démesure ornementale des fresques du street art «officiel».

Les CyKlops ce sont ces petits personnages connus et aimés de tous. Olivier D’Hondt est le papa de cette tribu turbulente qui compte des milliers de rejetons partout en France. De petites bouilles jaune vif joyeusement plantées sur leurs potelets en fonte, l’œil grand ouvert sur ce monde qui passe et s’évanouit dans le flux incessant. Avec cette idée simple mais géniale et lumineuse, c’est aussi une revisite du rapport à la ville et à l’espace urbain contemporain qu’Olivier a proposé sous forme de clin d’œil. Une ville synonyme de (bonnes) surprises, de rencontres inattendues, comme une invitation permanente au dialogue avec le public des passants autant qu’avec les tutelles et les institutions tombées sous le charme de la smala bigarrée . Il faut dire qu’ils en ont animé des rues, des quartiers, des villes. Ils ont tenu les murs et les trottoirs, en solo, en bande, par dizaines parfois. On les a vus au coin de la rue, dans les quartiers pauvres mais aussi à Versailles. De jour, de nuit, sous la pluie, en plein cagnard, Ils sont plantés là, ancrés dans leur éternelle bonne humeur, malicieux, taquins, complices, garnements.

Dix-sept ans que ça dure, dix-sept ans à exorciser les potelets en fonte ou en acier, à leur insuffler une âme d’un coup de bombe aérosol et de pochoir. Et voilà nos potelets, fiers de ce qu’ils sont dans cette ville où rien n’a vraiment le temps d’exister. C’est pour nous raconter tout ça, la saga poétique d’Olivier et de ses petits marioles que sort ce beau livre. Dix-sept ans, ça en fait des histoires, des aventures, des personnages, des potelets heureux.

Un très beau livre vous attend surtout si vous avez protégé et nourri votre âme d’enfant.

Jean-Fabien LACLANCHE

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