Nilda Fernandez

Chanteur au timbre de voix original, c’est le succès de Nos fiançailles en 1991 qui lui apporte la reconnaissance. Nominé cinq fois, il est élu meilleur espoir masculin aux Victoires de la musique en 1992, et l’album reçoit le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros. Commence alors une existence nomade parsemée de concerts et d’expériences musicales dans le monde entier : Cuba, Argentine, Mexique, Chili, USA, Québec, Russie...

Parallèlement il publie deux romans, Ça repart pour un soliloque ( 1995), Les Chants du monde (2007). En 1999, son album Castelar 704, met en musique des poèmes de Federico García Lorca. En 2010, il fait un retour remarqué en France avec son nouvel album Ti Amo et en 2012, repart en tournée, avec l’appui des Alliances françaises, sur ses terres d’origines et en Amérique latine avec son Tour de Vuelta

Quatrième de couverture

Double défi que ce récit qui se déroule dans sa totalité pendant que la narratrice fait l’amour, ou plutôt subit l’amour d’un dénommé Rippo, brave type au demeurant. Cette occupation l’absorbe si peu qu’elle lui est l’occasion d’un soliloque intérieur où repassent les événements futiles, dramatiques ou profonds de sa courte vie. Une enfance espagnole déracinée, avec un extraordinaire père, Lucas, grand collectionneur de cailloux, qui n’a jamais pu dire « j’ai un rhume » mais « yé souis constipé », avec la mère toujours en deçà de la parole, avec ses hommes surtout, qui l’ont toujours utilisée.

Un pari psychologique et narratif très réussi que ce livre de Nilda Fernández où beaucoup (féminins et masculins !) se reconnaîtront dans cette résignation exaspérée qui trouve ici à la fois son expression et sa fin.

Documents

• Couverture du roman
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